Très belle suspension, du designer français Louis Sognot. L’artiste a créé de nombreux modèles utilisant le bambou ou le rotin pour la structure de ses lampes, appliques ou lustres. De très bonne facture, c’est un lustre très élégant et léger. La lumière produite est agréable et chaude. Cela en fait un objet de décoration, qu’il soit allumé ou éteint.
Le lustre est en bon état. On peut noter quelques marques d’usure normale sur le rotin et quelques petites taches sur l’abat jour. N’oubliez pas de regarder les photos, elles complètent la description.
Diamètre : 46cm
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A l’école Bernard Palissy puis en travaillant pour la maison Jansen, il s’approprie les fondements de l’ébénisterie traditionnelle. A la suite de cela, son travail chez Krieger dans l’aménagement d’espaces réduits, comme les cabines de paquebots, le pousse à envisager le mobilier sous son aspect fonctionnel.
Les 10 ans chez Primavera entre 1920 et 1930 sont fortement influencés par le cubisme. Son travail avec Charlotte Chauvet-Guilleré est marqué par une esthétique massive et l’utilisation d’essences de bois haut de gamme.
Dès 1930, il revient à ses premières préoccupations en cherchant à créer des meubles et objets utiles et accessibles. Une partie de son travail consiste à chercher de nouveaux produits quitte même à les inventer. 1932 lui et Charlotte Alix présentent le Lakarmé, un plastique léger et incombustible.
La commande qui viendra couronner sa carrière de succès et lui permettre d’atteindre sa renommée vient de l’architecte Eckart Muthesius qui, pour le palais du maharaja d’Indore, fait appelle à lui pour la création du mobilier et des luminaires. Il s’inscrit dans un style résolument moderniste qu’il poursuit également lors de son travail d’aménagement du paquebot Normandie.
C’est dans la période de l’après guerre que les recherches du designer vont prendre tout leur sens. Il met au point un mobilier astucieux, fonctionnel, économique. Il travaille avec de nouveaux matériaux peu onéreux tels que le rotin, sans pour autant mettre de côté le soin apporté à la fabrication des objets qui encore aujourd’hui trouvent une place dans nos intérieurs.
Louis Sognot enseignera par ailleurs à l’Ecole Boulle, à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs et à l’École de l’Union centrale des Arts décoratifs. Son influence s’est largement diffusée au-delà de ses nombreux élèves.