3 paires d’appliques A5, modèle iconique du designer français Alain Richard pour Pierre Disderot. Les réflecteurs de ces appliques sont orientables et peuvent coulisser le long des bras. De très bonne facture, les appliques sont en métal brossé. Elles sont bien conservées avec quelques marques d’usure normale.
Diamètre du réflecteur : 5cm
Largeur du réflecteur : 16cm
Largeur maximale de l’applique : 25cm
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Alain Richard, 1926-2017
Né en 1926 en Bretagne, ses premières compétences le conduisent, entre peinture et architecture, à l’École nationale des arts décoratifs de Paris. Sous la direction de René Gabriel, figure emblématique de l’esthétique de la reconstruction et père spirituel d’une nouvelle génération d’architectes d’intérieur, il devient major de sa promotion devant Pierre Guariche pour intégrer immédiatement l’agence de son maître. Mais la mort prématurée de ce dernier le pousse à fonder sa propre agence en 1952 avec son épouse Jacqueline Iribe, créatrice de tissus et spécialiste de la couleur, avec laquelle il travaillera toute sa vie.
Il mena une carrière exceptionnelle en créant le Groupe 4 pour Charron, l’un des plus influents de son temps, en participant aux grandes expositions françaises et internationales et en collectionnant les succès d’éditions pour les Ateliers Pierre Disderot. Les commandes publiques affluent, y compris pour le Mobilier national dont il est l’un des contributeurs les plus demandés.
Cet immense succès le conduit à fonder l’agence Alain Richard SA en 1971 pour mener à bien ses projets d’envergure. Alain Richard est sans doute l’architecte d’intérieur français le plus élégant de sa génération. Poussant la rigueur à son paroxysme, il s’impose parmi les plus modernistes et les plus radicaux d’entre eux.
Son style minimal, épuré de tout décor superflu, crée des formes simples et parfaitement proportionnées au service d’une parfaite fonctionnalité. Cette éthique radicale et scrupuleuse de la forme est dans chaque détail au service d’une élégance sans compromis qui élève l’esthétique au rang de valeur morale. Ce talent et son succès offrent à Alain Richard les plus belles récompenses de son temps parmi lesquelles, le grand prix de la Triennale de Milan dès 1954, celui de l’Exposition Universelle de 1958, plusieurs médailles d’or de la SEAI et la récompense René-Gabriel en 1964.
Sa relation amicale avec Pierre Disderot est véritablement intime tant sur le plan personnel que professionnel et aboutit à quelques-uns des plus beaux luminaires français ainsi qu’à un type de luminaire des plus novateurs sur le plan esthétique et technique, comme le premier spot français à la fin des années 50.
(extrait du catalogue Disderot 2018).